BIOGRAPHIE & INFORMATIONS
Nationalité : Maroc
Né(e) à : Fès , 1915
Mort(e) à : Rabat , le 25/02/2004
Biographie :
Ahmed Sefrioui est issu d'une famille
d’origine berbère, son père était meunier. Il grandit dans la médina,
espace prégnant dans son œuvre, en particulier dans le roman
autobiographique La Boîte à merveilles.
Ahmed Sefrioui va à l’école coranique, comme la majorité des enfants de
son âge à l'époque. Le souvenir du fqih, et de ses méthodes
particulièrement violentes à l’égard des enfants, est très présent dans
son œuvre.
Il fréquente aussi l’école française puis le collège de Fès. Sefrioui
est le fondateur du musée Al Batha à Fès, ville que l'on retrouve dans
la majorité de ses écrits. De l’école coranique aux écoles de Fès, en
passant par la découverte de la langue française, se fait un cheminement
que l'on retrouve dans ses écrits « historiques ». Il devient
journaliste à L'Action du peuple. Puis il assure des fonctions dans la
gestion et la protection du patrimoine de la ville de Fès. Il entre
ensuite à la direction du tourisme à Rabat. En 1947, il reçoit le Grand
prix littéraire du Maroc, attribué pour la première fois à un Marocain,
pour le manuscrit du Chapelet d'ambre. La majorité de ses écrits feront
l'objet de rééditions ou de traductions.
Ahmed Sefrioui
Nom de naissance : أحمد الصفريوي
Naissance : 1915 Fès (Maroc)
Décès : 25 Février 2004 Rabat (Maroc)
Activité principale : écrivain
Œuvres principales :
- Le Chapelet d'ambre (1949)
- La Maison de servitude (2001)
- Le Jardin des sortilèges, ou le Parfum des légendes (1981)
Langue d’écriture : Français
Quelles traces dans son œuvre ?
Écrivain marocain qu’on a tendance à considérer comme le pionnier de la littérature
marocaine d’expression française. Il est né à Fès, en 1915, de parents berbères. Le parcours
de cet écrivain, est celui de ces petits marocains scolarisés sous le protectorat : l’école
coranique est un passage obligatoire pour tout élève avant que celui-ci n’accède aux écoles
du colon (dites écoles de fils de notables ou d’indigènes).
La littérature maghrébine d’expression française :
Ainsi, les auteurs se servent du français qui devient la deuxième langue officielle de tout le Maghreb.
Au début, la littérature maghrébine d’expression française de première génération est ethnographique ou plus exactement documentaire ( abordant des thèmes folkloriques) ce qui prédomine c’est la description de la vie quotidienne avec tous ses détails. Le but est de faire plaisir au lecteur européen curieux de connaître le secret de la vie au Maghreb, mais surtout de préserver l’identité culturelle par le biais de l’évocation des images authentiques : ( montrer que la tradition est toujours vivante et que rien ne peut l’estomper).
Pour plus d'informations sur
La littérature maghrébine d’expression française
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